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Je fais mon éponge grattante en sisal au crochet

grâce à son anneau, elle peut sécher sur le robinet

Je cherche des alternatives aux éponges grattantes qui finissent dans la poubelle. Après recherche, j’ai choisi d’en faire une à partir du sisal. Le sisal est une fibre extraite des feuilles de la plante qui porte le même nom, le sisal. Elle est originaire de l’est du Mexique. Ce n’est pas le choix vraiment parfait car elle a l’inconvénient d’être cultivée loin, elle est principalement cultivée en Afrique.

Pourquoi choisir le sisal? Le résultat obtenu avec le sisal est efficace, l’éponge est bien grattante. J’ai testé la fibre de jute en crochetant une éponge mais une fois mouillée l’éponge n’est pas autant grattante. L’éponge obtenue est lavable, jusqu’à 60°, sa durée de vie est donc longue. Le sisal est une fibre naturelle, donc en fin de vie elle se composte.

Pourquoi choisir le crochet? Il y a plusieurs manières de faire, tricot avec aiguilles 9mm, macramé, crochet, tissage à partir d’un métier à tisser. J’ai choisi le crochet tout simplement parce que je sais faire du crochet, je suis autonome. Je ne connais pas bien les autres techniques même si je suis partante pour les découvrir.

Ce qui est sympa, c’est que l’on peut réaliser cette éponge partout, dans un parc, dans un train, en discutant, en regardant un film…….Même si le sisal n’est pas très agréable à crocheter, ça demeure malgré tout un moment de détente avec la satisfaction de créer un objet utile, qui est rapide à réaliser.

Il est conseillé de se protéger les mains avec des gants quand on manipule le sisal. Personnellement je n’ai pas utilisé de gants, mais quand je sens que ça pique, je ralentis.

Temps de réalisation: environ 45 mn

coût de revient: environ 0,30 euro.

Matériel

  • du sisal, 2mm au-delà le résultat est trop réche, une longueur d’environ 10m
  • un crochet 6mm

le pas à pas

On peut acheter des bobines de sisal, dans les magasins de bricolage, au rayon ficelle. Hélas le sisal que j’ai trouvé provient de bien loin, de la République De Chine. et est emballé dans du plastique 😦

  • Faire une chaînette d’environ 7 ou 8 mailles en l’air
  • faire environ 7 rangs en maille serrées pour une version classique. Sinon tous les points sont possibles.
  • Une fois terminé les rangs, faire le pourtour des trois autres cotés en mailles serrées, pour avoir un contour plus net
  • A la fin du contour, faire une boucle, pour pouvoir suspendre l’éponge: faire une chaîne de 10 mailles en l’air, puis une maille coulée sur le coin de l’éponge.
  • Puis finir l’ouvrage.

Cette éponge cumule les avantages elle est efficace, sèche rapidement, dure longtemps, se lave, est économique, est esthétique. Et au final elle se composte. On peut en faire une pour la cuisine et une pour la salle de bain, pour les gommages du corps. Pour parfaire l’ensemble, il ne reste plus qu’elle soit cultivée localement, ou trouver une fibre naturelle locale ayant le même pouvoir grattant.

Mon Défi Rien de Neuf 2018

Le Défi Rien de Neuf en  2018 a été lancé par l’association Zéro Waste, de façon expérimental et a eu un succès inattendu avec plus 14000 participant(e)s. Il s’agit d’éviter les achats neufs en 2018.  J’achète très peu, souvent je réfléchis longuement avant un achat. J’ai même la réputation d’être « quelqu’un qui n’achète rien ».  Je crains l’erreur d’achat.  Donc ce défi devrait être plutôt facile pour moi, voir même une formalité, surtout que j’ai découvert l’achat de seconde main il y a quelque temps. Malgré tout, j’ai mis un mois avant de m’inscrire car j’ai commencé l’année par trois achats neufs, ce qui m’arrive rarement. Donc avant de commencer j’avais déjà « perdu ». Finalement je me suis inscrite fin janvier.

Mes achats Neufs 2018:

Malgré le défi, j’ai acheté des objets neufs, le moins possible bien évidement. Voici mes exceptions:

  1. Deux morceaux de tissus, en coton blanc, très fin. Pour réaliser des étamines pour faire germer des graines, pour filtrer les jus, le lait végétal, coulis ou autre, pour faire des sachets à tisanes, des sacs pour essorer les salades, les herbes et les conserver au frigo, des sacs à vrac très léger et légèrement transparent. C’est un achat que j’ai mis plusieurs mois à effectuer, je cherchais une solution de seconde main. J’ai acheté deux tissus au lieu d’un car j’ai demandé au vendeur du rez de chaussé un coton blanc le plus léger possible, j’ai pris et payé. Puis en visitant, au troisième étage dans le même magasin, au rayon tissu pour rideau, voilage, j’ai vu un tissu qui était encore plus fin, plus adapté, qui s’appelait tissu à étamines alors j’ai pris.  J’ai voulu me faire rembourser le premier tissu, mais comme il était déjà coupé et payé, c’était impossible.
  2. Un Découd vite. En réparant mes jeans j’ai un peu forcé sur mon découd vite et il s’est cassé. 😦 J’ai cherché des alternatives, sur le bon coin, chez Emmaus. Mais au bout de quelques mois, il me manquait trop, j’en ai acheté un neuf, avec emballage plastique. 😦
  3. batterie de secours pour téléphone mobile et cable chargeur. On m’a volé ma batterie de téléphone et mon cable alors qu’elle était en rechargement 😦  sur mon lieu de vacances d’été. J’ai racheté neuf, emballé dans du plastique bien costaud. 😦
  4. Trois Bobines de fil.  En mars j’ai acheté du fil de seconde main, mais pas très solide, pas tout à fait de la bonne couleur pour réparer mes jeans. De plus j’ai perdu pas mal de temps à les rembobiner. Alors en septembre, j’ai choisi d’acheter des bobines de fil neuves pour faire l’ourlet d’un pantalon.
  5. Grille à pizza très légère. J’ai l’espoir de trouver une solution pour ramener les pizza à emporter sans le carton d’emballage qui ne se recycle pas toujours. J’ai le projet de fabriquer un sac et mettre cette grille au fond du sac.
  6. Deux gobelets en inox. J’ai perdu mon gobelet en inox en juin. J’ai fonctionné sans pendant quelques mois, mais il m’a manqué. Alors j’en ai racheté un, mais à la caisse on m’a dit, ils se vendent par deux, alors j’ai pris deux.
  7. cartes postales. En vacances à Barcelone, j’ai été subjuguée par la Casa Batllo de Gaudi. Dans la boutique, j’étais tellement sous le charme de la visite, que  j’ai acheté 12 cartes postales, j’avais l’intention d’en expédier au moins 6, finalement ce fut aucune. Donc je me retrouve avec deux paquets de 6 cartes postales, emballées dans du plastiques 😦
  8. Livre « Zéro Plastique, zéro toxique » d’Aline Gubri. J’aime beaucoup son blog qui est une source d’inspiration. Dès que j’ai vu le livre, dans la boutique spécial vrac, j’ai eu une envie immédiate de l’acheter, ce qui m’est inhabituel. Je ne regrette pas du tout cet achat, j’adore ce livre.
  9. Une revue sur le crochet pour les débutantes. Je veux apprendre à faire du crochet. Je l’ai acheté sur mon lieu de vacances où je voulais absolument profiter de ma disponibilité pour apprendre. Il aurait fallu que j’anticipe.
  10. Livre de Cyril Dion, lors d’un de ses séances dédicaces. Dès que j’aurai fini de le lire, je le donnerai.
  11. Livre « faire ses chaussettes en crochet ». Je suis contente d’avoir ce livre que me tentait depuis un moment. J’espère qu’un jour je me crochèterai mes chaussettes. Pour l’instant mes tentatives, mêmes avec l’aide du livre, ne sont pas concluantes.
  12. livre ‘Faire son bonnet, écharpes » au crochet.  achat évitable? peut être. J’ai eu un coup de coeur pour les modèles de bonnet proposés.
  13. Deux livres sur l’hypersensibilité. Je pense être concernée, j’ai voulu en avoir le coeur net, assez subitement après avoir lu un article sur le net dans le métro, je n’ai pas pris le temps de rentrer chez moi pour chercher des alternatives. Je les ai acheté en sortant du métro. Un des achats était évitable car je l’ai vu sur un site de vente de seconde main, même s’il était récent. Je l’ai offert à l’anniversaire d’une copine après l’avoir lu.
  14. Un livre sur le Zéro Déchet. Il est écrit par Chloé Métahri, une blogueuse rencontrée à une soirée Zéro Déchet à l’Université  à Nanterre.

Mes achats de seconde main

L’ achat de seconde main est un geste écologique fort, il permet de préserver des ressources naturelles.  De plus il donne accès à des nouveautés sans passer par le neuf

  1. Pèse Personne.
  2. Grille-Pain, 5 euro chez Emmaus. Dès que je peux, j’ai l’intention d’aller dans un repaire café faire réparer l’ancien grille-pain.
  3. Mixeur Plongeant
  4. Bobine fil
  5. Crochet, livre sur le crochet, bobine fil et pelote de laine
  6. Vêtements et chaussures, Emmaus, Ressourcerie, Vide Dressing standing. On peut trouver de tous les style, du très chic au standard. Manteau, jupe, hauts, chemises paire de sandale
  7. Vaisselle
  8. Tissu. J’ai découvert un peu tardivement que le coin mercerie de Emmaus Nanterre ne durait que le mois d’octobre. Alors j’ai pris plus que nécessaire en tissu, pelote de fil….J’adore les tissus que j’y ai trouvé.
  9. Livres.

Réparation

  1. sac à main. J’en ai amené deux chez le cordonnier. J’ai récupéré un sac que ma fille aînée n’utilise plus.
  2. Je me suis initiée à réparer mes housses de couettes
  3. Je me suis initiée à réparer les jeans
  4. Petit ordinateur portable. J’essaie de le prolonger un maximum, cela fait plusieurs fois que je l’amène à réparer, même si je suis tentée d’en acheter un neuf.

Débrouille

  1. Mon anorak de sport, que j’ai depuis 2008 est abimé à plusieurs endroits, et notamment sur la manche. Je n’ai pas eu le temps de réparer le trou, j’ai mis sur la manche un bandeau et tout le monde à cru qu’il servait à décorer.

Emprunts

Principalement des livres en bibliothèque municipale.

Objets en attente de réparation

  1. une chaise de jardin, une soudure s’est cassée. La chaise est dans notre entrée depuis 6 mois. Je n’ai pas encore cherché de solution
  2. Une couette, des vêtements, des sacs …..J’ai au moins pour trois jours non stop de réparations coutures
  3. un grille-pain
  4. le moteur d’un mixeur plongeant

Vraiment j’ai l’impression d’être dans un « désert » de la réparation. Il faut vraiment être motivée pour trouver une solution. J’aimerai tant avoir accès à un service, un lieu, où je puisse venir réparer mes objets, avec au choix, en auto réparation ou en payant un service de réparation dans les cas où je manque de temps. Le concept des repair café est fabuleux, mais ils sont seulement  un samedi après midi une fois de temps en temps et ils sont souvent saturés. J’y suis allée une fois, c’était loin de chez moi, il  a plu fortement tout le trajet, j’était à vélo :(. Et puis arrivée sur place, il y avait une file d’attente. Il faut que je me prévois à nouveau une ou plusieurs séances en Repair Café. Ca permet d’éviter de nombreux déchets, et de préserver ainsi des ressources.

Objets à trouver:

  1. petit couteau de cuisine.  Après avoir recollé plusieurs fois le manche en bois, finalement à la fin ça ne tenait plus.
  2. chaussures de ville confortable. Ma situation est critique, je me suis retrouvée la semaine dernière en ville en robe avec des chaussures de footing. Coté style, ça ne me convient pas du tout. Il faut que je trouve une paire de chaussures, idéalement qui se répare à l’infini. Le cordonnier n’a pas pu réparer mes deux dernières paires de chaussures car d’après lui « ce ne sont pas de vrai chaussures ». Donc il faut que je parvienne à identifier ce que sont les vrais chaussures.
  3. une pelle et une balayette. En attendant, j’utilise une pelle qui a un long manche, pas très pratique.
  4. petit congélateur. Ca fait un an, qu’il est tombé en panne.

 

En faisant le bilan, je suis satisfaite d’avoir éviter au maximum les achats en plastique neuf. Je suis stupéfaite par le nombre de livres que j’ai acheté neufs, je me croyais plus sobre.  Il faut que je me remette à fréquenter plus souvent la bibliothèque de mon quartier. Même si ce sont des achats de seconde main, je trouve que j’ai acheté trop. Cette année j’ai eu l’impression que beaucoup d’objets se sont cassés, et de me trouver à chaque casse face à un défi. L’idéal c’est de parvenir à réparer. Vivement que je devienne plus bricoleuse.   Je vais régulièrement chez Emmaus, et sur les sites de ventes en ligne de seconde main. C’est de plus en plus un réflexe. Je recommande de s’inscrire à ce défi, que l’on réalise librement. Il m’a permis de réaliser qu’il existe des alternatives aux achats neufs, ce n’est pas si difficile. On peut trouver des solutions pleinement satisfaisantes. Je trouve stimulant, ludique de le faire dans ce contexte, avec les newsletter hebdomadaires qui donnent des pistes et surtout des informations sur la pertinence de ce défi, ce qui apporte beaucoup de sens à la démarche. Il me reste à tenir le Défi, en novembre et décembre, ce qui est un vrai défi à cause des fêtes de fin d’année. En 2019, je compte poursuivre. L’objectif du Défi, en 2019, c’est 100 000 participant(e)s.

 

 

 

 

Coquelicot Zéro Déchet

Je cherche à réaliser des coquelicots factices en mode Zéro déchet, c’est à dire avec du matériel que j’ai déjà dans mes placards, à portée de main. Et après réflexion et recherches sur internet,j’ai trouvé des idées pour faire avec du matériel que j’ai à disposition et  j’ai même le luxe d’avoir le choix. Je pourrai faire avec du papier crépon, du papier de soie, du tissu, des serviettes en papiers, du papier cadeau, des sacs en papier de courses …….Comme souvent j’ai abondance de choix et de matériel.

Pour la méthode je me suis inspirée du lien suivant: http://www.beskid.com/atelier-creation/coquelicot.html

Avec des serviettes en papiers

Matériel

  • serviettes en papier : une rouge, une noire, une jaune
  • un pin’s pour servir de « broche », ou pince à nourrice
  • une tige qui sert à fermer les sacs de congélation
  • colle fait maison
  • un verre, ou un compas
  • une règle
  • de quoi écrire sur la serviette noire, craie blanche par exemple

Quand je vais au restaurant  j’utilise une serviette en tissu que j’ai dans mon sac en permanence. La serviette en papier posée sur la table sera  jetée alors je préfère la récupérer.  Ainsi j’ai un petit tas de serviettes en papiers dans mon placard de cuisine. J’en ai pris une rouge, une noire, une verte car je n’avais pas de serviette jaune.

Je garde les pin’s divers et variés qui entrent chez moi dans un bocal.

J’ai un petit stock des tiges qui servent à fermer les sacs de congélation, qui date du temps où j’achetais des sacs de congélation et du pain tranché qui était servi dans un sac plastique fermé par une tige.

  1. Pétales rouges: A l’aide du verre, le plus large que j’ai, de diamètre de 8cm. J’ai fait 6 cercles rouges, dans la serviette rouge.
  2. Dans la serviette noire découper un rectangle de 5cm de hauteur de 3cm de largeur.  Plier dans la hauteur à peu près en deux. Et couper 5 bandes d’environ 0,5cm jusqu’à environ la moitié de la hauteur. Entortillez avec les doigts les 5 bandes
  3. Dans la serviette jaune, découper un carré de 5cm par 5cm.  Plier à peu près en deux. Découper environ 5 « vagues » pour simuler des pétales.
  4. Recouvrir le pin »s pour cacher le message. J’y ai mis un morceau de serviette un papier vert en deux épaisseurs pour bien recouvrir le message inscrit sur le pin’s. Ca tient à l’aide de la colle fait maison.
  5. Entortiller la tige, autour de la pince à nourrice.
  6. Coller le papier jaune autour de la tige
  7. Puis coller le papier noire
  8. Puis pour chaque pétale rouge, plisser le bas pour la creuser  et coller la partie plissée autour de la tige, en faisant chevaucher les pétales.

J’ai inversé le noir et le jaune car j’ai suivi le tuto. Mais en regardant des photos  de coquelicots on peut voir que c’est l’inverse, c’est un détail sans grande importance. Ma serviette en papier rouge était bien froissée, cela donne au coquelicot un aspect bien épanoui.

 

 

 

 

Je fais mes carnets en Up-cycling

Je fais mes carnets à partir de fournitures que j’ai à ma disposition dans mes placards. D’après wikipédia, »l’Up-Cycling, ou Surcyclage, c’est l’action de de récupérer des matériaux ou des produits dont on n’a plus l’usage afin de les transformer en matériaux ou produits de qualité ou d’utilité supérieure. On recycle donc « par le haut ». En plus des bénéfices écologiques de la réutilisation, le surcyclage donne l’occasion de créer et recréer des objets uniques. »

Concernant les carnets, il y a plusieurs façon de faire. J’ai pour l’instant utilisé la méthode de Béa Johnson. Lire la suite Je fais mes carnets en Up-cycling

Je répare les pantalons en jeans

Dans un souci de maximaliser l’usage de mes vêtements, de ne pas jeter, je cherche à les réparer. Au cours de couture, je viens d’apprendre à réparer les jeans. 🙂 J’en suis ravie. J’en ai cinq en attente de réparation. Même mes adolescentes demandent que je répare leurs Jeans qu’elles aiment tant. Ils se déchirent souvent au même endroit, au niveau de l’entrejambe.   Mieux vaut utiliser du fil gris, c’est ce qui est le moins visible. A défaut j’ai par moment utilisé du fil bleu. Pour les jeans noir, j’ai utilisé du fil noir.

J’ai sacrifié deux jeans, pour pouvoir couper des pièces qui permettent de réparer, un bleu et un noir. J’ai choisi des jeans, déjà déchirés et trop petits pour mes adolescentes.

  1. Bâtir un morceau de Jean qui recouvre le (ou les) trous sur l’envers. Il faut bien prendre le temps de regarder au-delà des trous, car c’est souvent toute une zone qui est fragilisée. Tant qu’à réaliser un « chantier » de réparation, autant consolider également les zones alentours fragilisées, sur le point de se trouer.

2. Mettre le Jean sur l’endroit et faire un Zig zag sur les trous à l’aide d’une machine à coudre.

3. Mettre le jean à l’envers et coudre sur tout le pourtour de la pièce.

4. Surfiler la pièce. Je l’ai fait à l’aide d’une surjetteuse du cours de couture.

5. C’est réparé!!!!! 🙂 🙂 🙂

Autre exemple de réparation. Celle ci m’a particulièrement donnée du « fil à retordre ».  J’ai cousu, puis décousu car j’avais aussi cousu involontairement une partie de la jambe, puis recousu. Faire et défaire. Je n’avais pas suffisamment de fil gris, alors j’ai du jongler entre la canette et la bobine pour que le fil gris soit sur la partie visible du jean plutôt que le fil bleu qui se voie plus.

Après réparation, une fois porté, on  voit peu la zone réparée, c’est discret, et heureusement.

 

Galette des Rois, à la frangipane presque Zéro Déchet

J’aime beaucoup faire les galettes des rois. Je les fait moi même depuis 2005. Cette année là ma fille était en école maternelle, en moyenne section, et les élèves de sa classe avaient fait deux galettes des rois. L’école était nouvelle, et ils n’avaient pas encore reçu le four. La maitresse m’avait demandée de cuire les galettes chez moi. Et c’est comme cela que j’ai découvert que c’était accessible,  alors que je croyais que c’était plus compliqué à faire.  De plus depuis 2016, je fais régulièrement la pâte feuilletée moi même.

 

  • Deux pâtes feuilletées (faites maison)
  • 80g de beurre                                    emballé 😦
  • 30g (3 Cuillère à Soupe rases) de Maizena     vrac 🙂
  • 3 petits oeufs                                       AMAP, vrac 🙂
  • 80g sucre semoule                            vrac 🙂
  • 80g d’amandes en poudre               vrac 🙂
  • 1 fève                                                        réutilisation de celle de l’année dernière 🙂
  • une couronne                                     réutilisation des couronnes 🙂

Prix

  • deux pâtes feuilletées faites maison 2*0,91=     1,82 euro
  • 80g beurre     9euro/kg                                                       0,72 euro
  • 30g Maizena   1,20 euro/kg                                            0,04 euro
  • 3 petits oeufs        3*0,42                                                   1,26 euro
  • 80g sucre semoule     4,03/kg                                         0,32 euro
  • 80g d’amandes en poudre  22,07euro/kg              1,77 euro

Total: 5,93 euro

Financièrement et pour le goût ça vaut vraiment la peine de faire ses galettes soi même.

Je répare mes housses de couettes

J’ai cinq  housses de couettes, et elles sont toutes déchirées, et cela au même endroit, en haut au niveau du pli ou de la couture. Cela fait plus de dix ans que je les ai.  En attendant de trouver une solution durable, pour cacher ces déchirures, j’utilise des draps anciens blanc, brodés, et je recouvre le haut de la couette avec.

Est-il pertinent de passer du temps à les réparer?

J’ai évidement droit aux remarques usuelles:  « c’est moins cher de jeter et racheter neuf » « Ne t’embête pas  à réparer » « Ca ne vaut pas le coup, vu le nombre d’heures que tu vas passer à réparer…. » .  Malgré ces remarques décourageantes, je préfère réparer pour maximaliser l’usage dans un souci de préservation des ressources planétaires. La fabrication du tissu, nécessite plusieurs étapes, et chacune de ses étapes a un coût environnemental. Il faut cultiver du coton, souvent avec des pesticides…….etc..

J’essaie de réparer avec des tissus que j’ai déjà, sinon il est possible d’utiliser du tissu de largeur spécial drap.

Couette blanche à fleur jaune

Cette couette, je l’ai achetée en solde il y a 14 ans. Elle ne m’a jamais vraiment plu, mais elle était en solde. Depuis, je préfère acheter des objets qui me plaisent vraiment. Comme elle ne me plait pas vraiment, j’ai hésité à me lancer dans un chantier de réparation. Malgré tout, je me lance. Elle se déchire seulement au pli en haut.

  1. J’ai enlevé le haut de la couette, sur environ 10cm de part et d’autre et ce sur toute la largeur. J’ai donc enlevé 20cm *212cm.
  2. J’ai dû constituer une pièce de remplacement de 30cm*215cm, en tenant compte des marges de couture.  J’ai utilisé un tissu de récupération, un drap housse jaune uni d’un lit une personne. Le centre de ce drap était complètement fragilisé et même par endroits troué, mais tout le pourtour est encore utilisable. Il était dans mon stock de tissu. J’ai du assemblé 4 morceaux de tissu pour obtenir la pièce souhaitée, cela m’a pris du temps.
  3. J’ai assemblé cette nouvelle pièce sur la housse de couette.  J’ai commencé par coudre un coté vertical, puis les deux largeurs, et pour terminer l’autre coté vertical. J’ai surjeté grâce à la surjeteuse du cours de couture. J’ai  prévu seulement 1,5cm pour les marges de couture c’est trop peu.  Mieux vaut prévoir 2 ou 3cm de marges de couture.

C’est la première fois que je réalise un chantier couture de cette ampleur sans aide. Je suis vraiment contente d’avoir abouti, ça m’a permis de me faire la main. J’aime beaucoup le résultat final, car l’assemblage de tissu uni avec des tissus à motif me plait. Il me reste 4 autres couettes à réparer.

Couette cachemire

J’aime beaucoup cette couette, les motifs et les couleurs me plaisent. Elle a déjà été réparée au moins deux fois. Elle se fragilise au niveau de la couture en haut, seul le tissu du dessous s’abime. Le tissu du dessus reste en très bon état.  Je l’ai raccourcie déjà deux fois et ça tient quelques années, puis le tissu du dessous craque à nouveau.

  1. Je coupe toute la partie abimée sur le tissus du dessous, sur 25cm, sur toute la longueur 226cm.
  2. En tissu de remplacement je choisi un tissu parme que j’ai acheté lors d’une brocante de couturière, qui fait seulement 147cm de large. J’assemble donc deux morceaux pour avoir la bonne largeur.  Je prévois 2cm de marge de couture.  25+2+2+2+2=33cm en hauteur et 226+2+2+2+2=234 de largeur.
  3. J’assemble le tout avec une machine à coudre. Puis je surjette les coutures au cours de couture.

Le résultat est très beau. Le rajout du tissu parme apporte de la nouveauté, elle est comme neuve.

Couette parme

 

Le tissu du haut de la couette est troué, fragilisé.

  1. J’hésite entre enlever 20 ou 25 cm. Finalement j’enlève 20 cm en haut de part et d’autre sur toute la longueur 216cm.
  2. Je dois donc constituer une pièce de remplacement: J’utilise le même tissu parme que pour réparer la couette cachemire . Je prend 3cm pour les marges de coutures. pour la longueur 216+3+3=222cm et pour la largeur je prend 40+3+3+3+3=52cm, 3cm de marges de coutures de part et d’autre et également 3cm de marge de coutures sur la couette. Le tissu parme que j’ai, fait 146cm de largeur, il faut donc que j’assemble deux morceaux pour obtenir la bonne largeur.
  3. Assemblage et surjettage comme pour la couette blanche à fleurs jaunes.

Le résultat me plait beaucoup.

 

Potager: Bordures en palettes pour ma parcelle

J’ai refait le bordure de ma parcelle dans le jardin partagé, en mode récupération. J’aime beaucoup le concept de jardin partagé. C’est un lieu d’échanges et de partages fabuleux. Pour apprendre à bricoler c’est idéal. Je me suis inscrite à l’atelier bordure animé par JP.  J’avais repéré au préalable cette belle palette, sur un trottoir, proche de chez moi. Je ne sais pas si elle a reçu des traitements, mais son aspect m’a plu. Les planches ont une couleur inspirante, et elles sont suffisamment grandes pour pouvoir réaliser de beaux projets avec.

Lire la suite Potager: Bordures en palettes pour ma parcelle

Je fais ma pâte feuilletée, presque Zero Déchet

C’était une de mes résolution de l’année 2016: réussir à faire les pâtes feuilletées maison. Quelques années plus tôt j’ai déjà fait des tentatives, plus ou moins réussies, et dont la dernière tentative était vraiment loupée, la pâte était beaucoup trop dure. De plus souvent le beurre déchirait la pâte, ou bien était sur le point de déchirer. C’était donc inconfortable à faire car potentiellement ratable. En 2016 j’avais une motivation supplémentaire, je voulais éviter d’avoir l’emballage des pâtes feuilletées toute prêtes c’est à dire l’emballage plastique, le carton et la feuille de cuisson. J’ai donc voulu mettre toutes les chances de mon coté et avant de retenter j’ai décidé de faire des recherches approfondies via internet. Et eurêka, j’ai trouvé les explications suffisamment précises dont j’avais besoin sur un blog:C’est ma Fournée J’ai lu plusieurs fois l’article pour bien m’en imprégner. En suivant les explications je réussie enfin quasiment systématiquement. J’ai adapté la version pour être Zéro Déchet. Je ne filme pas le pâton, je le met dans une boîte, réutilisable,lavable.
RÉALISATION pour 250g de pâte

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Ingrédients

  • 50g de farine de type 45 (j’utilise de la farine 65)
  • 50g de farine de type 55 (j’utilise de la farine 65)
  • 3g de vinaigre (une demie Cuillère à Soupe)
  • 1g de sel  (pour donner une idée une cuillère à café=5g de sel)
  • 50g d’eau (5cl)
  • 25g de beurre de tourage pommade (ou de Charentes comme le « Grand Fermage » ou mieux si vous en trouvez, le « Lescure »)
  • + 75g de beurre de tourage

Je fais attention à bien choisir le beurre qui convient. Lors des étapes intermédiaires, je ne parviens pas à faire un rectangle de pâte parfait, il est plutôt ovoïde. De plus contrairement aux préconisations, je rajoute pas mal (trop?) de farine à chaque étape, sinon la pâte reste collée au plan de travail et/ou au rouleau. Malgré cela, le feuilletage que j’obtiens me plait beaucoup. Le résultat est vraiment très très bon.

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Coût pour une pâte de 250g:
farine 100g, 1,20 euro/kg               0,12euro
beurre 25+75=100g, 7,8euro/kg   0,78 euro
vinaigre 3g (0,3cl 1,65 euro/75cl   0,01
sel 1g 1,65/250g                                  0,01
Total:                                                     0,91 euro
Le coût de revient est 0,91 euro

On peut trouver dans le commerce des pâtes feuilletées Bio pur beurre a 1,5 euro.

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Bilan déchets:

  • Farine                          emballée.      J’ai pour objectif de ne plus avoir cet emballage.
  • beurre                          emballé 😦    POur l’instant, je préfère utiliser le beurre préconisé sur le blog C’est ma fournée, donc il est emballé.
  • vinaigre                       acheté en vrac
  • sel                                  acheté en vrac

Faire ou pas sa pâte feuilletée soi même suscite souvent des réactions. L’objection principale est: « Ca prend du temps ».  Effectivement ça prend du temps et surtout il faut s’y prendre suffisamment à l’avance. Dans notre société il est de bon ton d’être moderne, et entre autres de faire vite et bien, de privilégier l’instantanéité, la rapidité, l’efficacité, la productivité et surtout  la rentabilité. Je suis bien consciente, qu’il y a des moments de vie où notre emploi du temps est tellement surchargé qu’il n’y a pas le choix, il faut faire vite en permanence. Personnellement je trouve luxueux, appréciable et très satisfaisant de me préserver du temps pour cuisiner. C’est comme un loisir. Souvent je fais quatre pâtes feuilletées simultanément et j’en congèle trois.

Une autre objection souvent entendue, « c’est compliqué à faire ». Oui et non. C’est certes un savoir faire à acquérir.  J’apprécie de me sentir de plus en plus à l’aise dans la réalisation. C’est gratifiant.

Je suis ravie de savoir enfin faire cette pâte si sophistiquée. Quand c’est fait maison la saveur est authentique. J’adore.

6 janvier 2018: Mon congélateur est en panne depuis septembre 2017 et pour l’instant je ne l’ai pas remplacé. Alors depuis je met le beurre aplati à refroidir au frigo et non plus au congélateur. Et cela fonctionne malgré tout.

6 janvier 2018: j’ai fait deux pâtes feuilletées aujourd’hui pour faire une galette des rois. J’ai regardé le temps que ça m’a pris: environ 13mn pour les deux détrempes, 27mn pour aplatir le beurre et les deux premiers tours, 8mn pour les deux autres tours, 20 mn pour les deux derniers tours et l’abaissement. En tout 1h05. Je n’ai évidemment pas compté les temps d’attente entre chaque étapes. J’ai commencé les détrempes à 11h30 et fini l’abaissement ce soir à 18h. L’idéal c’est de faire les pâtons la veille.